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L'Automne a ouvert ses portes
Je vais ouvrir tes yeux,
Aux délices et aux merveilles,
De ce voyage en plein ciel au pays du rêve bleu,
Ce rêve bleu !
C’est un nouveau monde en couleur !
Ou personne ne nous dit,
C'est interdit,
De croire encore au bonheurMon bonheur c'est toi mon coeur
Baisers de tendresse
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Commentaires
ho ho un petit tour en canot
j'adopte ma doucette ,il fait si beau ,allez go emporte moi ,cela me fera grand bien
en attendant passe une excellent nuit
gros bisous ma goucette
bonjour ma christiane...
j espère que tu vas bien..
je te souhaite une très bonne journée et je te fait des gros bisous...fini le week-end, debout là dedans
comme tu t'es bien reposé, tu peux commencer à faire quelques travaux
tondre le gazon qui a bien poussé après toute cette pluie, nettoyer les poubelles, faire les vitres......
nous pendant ce temps on va voir si on trouve quelques mirabelles ou quetches pour faire des tartes ou de la confiture si on en trouve assez
allez au travail et que tout soit propre à notre retour
gros bisous de bruno et dom
douce kikinette merci pour ton amitié et je me laisse amneravec toi dans ton canot pour cette belle amitié tu sais moi ce que j'aime c'est cela L'Amitié avec elle sort du coeur plein de tendresse et de douceur pour la personne qui le comprends bien merci pour tes belles réponses !qui me done envie de répondre plus . a kikinette je t'embrasse et je t'envois ma tendresse Sionie
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C'est dimanche et j'ai l'âme poétique ce jour et je vais partager avec toi un poème de mon île sur une cascade magnifique qui n'est pas loin d'où j'habite et du poète Auguste Lacaussade.
Merci pour ton gentil passage sur l'un de mes blogs.
J'espère que tout va bien pour toi. Belle soirée et beau lundi au soleil que je te souhaite.
Je te fais de gros bisous.
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La Cascade Sainte-Suzanne
C’était un lieu paisible où j’aimais à venir.
La fraîche vision hante mon souvenir.
Enclos de trois côtés par de hautes collines,
Le val s’ouvre au couchant et descend vers la mer.
Une cascade, au fond, de ses eaux cristallines
Baigne les rochers noirs, éparpillant dans l’air
Sa poussière d’écume en blanches mousselines.
Au pied des rocs abrupts, dans sa chute sans fin,
L’eau tombe et s’élargit en un vaste bassin,
Où s’alimente et dort la rêveuse rivière
Sainte-Suzanne, aux grands berceaux de cocotiers.
Le soleil au zénith y darde sa lumière ;
Mais, dans l’après-midi, les monts aux pics altiers
Y versent les fraîcheurs d’une ombre hospitalière.
Des hauts bambous du bord quittant l’épais rideau,
Sur la nappe d’azur nagent les poules d’eau ;
Et, les frôlant du vol, la véloce hirondelle
Autour des bleus nageurs s’ébat aux jeux de l’aile.
Sur les marges de l’onde errent en liberté
Quelques bœufs indolents, et sur la rive herbeuse
Promènent au hasard leur nonchalance heureuse.
Plus loin un taureau blanc et de brun moucheté,
Dans la brousse couché, humant la brise agreste,
Les yeux à demi clos, rumine et fait la sieste.
Là-haut, entre les rocs rudement étagés,
Hérissés de cactus, de lianes chargés,
D’un pied nerveux et sûr que nul gouffre n’arrête,
Grimpe la chèvre alerte aux bonds capricieux.
Tout à coup on la voit qui, debout sur la crête
D’où tombe la cascade à flots vertigineux,
Profile sur le ciel sa noire silhouette.
Sur la rive opposée, à gauche du ravin,
L’eau du tranquille étang court sur le sable fin
Que borde un frais talus d’herbe tendre et de mousses.
Ici, les flancs du mont ont des rampes plus douces,
Et les arbres à fruit au soleil exposés
Épandent leurs berceaux sur les versants boisés :
Dans l’obscure épaisseur de ses fortes ramures
Le tronc noir du manguier montre ses grappes mûres ;
Le goyavier aux fleurs blanches, aux fruits dorés,
La souple grenadille aux pétales pourprés,
L’atte et le bibacier, pittoresque assemblage,
Dans un même parfum confondent leur feuillage.
L’oiseau bleu de la Vierge aux instincts familiers,
L’inoffensif oiseau des monts hospitaliers
Se plaît dans cette ombreuse et tiède solitude :
Furtif, il guette et suit les pas du voyageur
Qui vient sur ces plateaux, indolent et songeur,
Respirer des hauts lieux la vaste quiétude.
Des pentes du ravin, des monts, des bois épais,
De toute part descend une ineffable paix,
Le charme enveloppant d’un lumineux silence,
De ce silence fait de bruits d’ailes et d’eaux
Passant dans l’air, montant des joncs et des roseaux,
Et des bambous lustrés qu’un vent léger balance.
O calme des sommets, calme du firmament,
Qui dans les cœurs troublés versez l’apaisement,
Calme des bois profonds où de la tourterelle
Le roucoulement vague au chant des eaux se mêle ;
O ravine, ô cascade, ô murmure berceur,
Des fleurs et du feuillage, ambiante douceur ;
O repos émanant des choses, chaste ivresse
Que connût autrefois ma pensive jeunesse
Quand, promenant mon rêve en ces rochers déserts,
J’écoutais dans mon cœur chanter l’esprit des vers ;
Solitude sereine et digne de la Muse,
Faite de brise et d’ombre et de lueur diffuse ;
Flottantes visions de mon pays lointain,
Beaux lieux, ô lieux si doux à mon heureux matin,
Vallon, étang placide aimé de l’hirondelle,
Qu’évoque avec amour le souvenir fidèle,
Bercez dans mon esprit que la vie a blessé
Les troubles du présent des calmes du passé !